"Je retiens que, si l'on veut être efficace, l'accompagnement du jeune doit être global. Le référent doit donc intervenir tout autant sur des problèmes de transport, de logement, de santé que sur la préparation du parcours emploi-formation" (lire l'interview de Laurent Hénart, secrétaire d'Etat à l'insertion des jeunes dans le journal Le Monde).
Je terminais ce jour la rédaction d'un rapport pour une mission locale de Poitou-Charentes en ces termes :
L’APPROCHE GLOBALE DE PLUS EN PLUS D’ACTUALITE DANS LES PRATIQUES D’INTERVENTION DES MISSIONS LOCALES ET PAIO
En 1981, le rapport Schwarz mettait déjà en avant la nécessité de traiter les problèmes des jeunes dans leur globalité (santé, logement, loisirs, etc…) de façon à accompagner et stabiliser le parcours professionnel.
De nombreux travaux de sociologues, depuis ceux de la pensée utilitariste comme Jeremy Bentham à ceux de la pensée économique néo-classique comme Léon Walras et Vilfredo Pareto ont visé à élargir et à généraliser l’idée d’une « dotation » inégale des différents membres d’une société en ressources utilisables pour produire de nouveaux biens.
Pierre Bourdieu a proposé une inflexion théorique significative en ajoutant, à ce qu’il appelle « capital économique », le « capital culturel » et le « capital relationnel » de l’individu ou d’un groupe d’individus. La notion de « capital biologique » a fait son apparition ces dernières années. Des géographes comme Jacques Lévy ou Michel Lussault parlent désormais aussi de « capital spatial ».
Schwartz - Hénart, même combat?
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