Rédigé à 10:53 dans Emploi, Jeunesse, La Rochelle, Politiques publiques | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Sur le chantier d'insertion "Remise à Flot", la construction de la pirogue polynésienne touche à sa fin. Fabrice, hier, étalait la première couche de peinture sur l'embarcation. La couleur définitive sera un beau jaune canari! Mise à l'eau du bébé programmée pour la semaine prochaine.
La pirogue sera baptisée au mois de septembre lors du "Grand Pavois", le salon nautique international à flot de La Rochelle. Hasard ou chance, l'invité d'honneur cette année sera Tahiti et ses îles.
Ensuite, il s'agira d'obtenir des commandes et de construire d'autres pirogues.
Rédigé à 15:12 dans Création d'entreprise, Economie, Economie solidaire, Emploi, Entreprises, La Rochelle, îles | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'étais invité vendredi à suivre le départ de la solitaire du Figaro par le groupe DCNS, principal fournisseur de la Marine Nationale en navires de guerre et autres sous-marins atomiques.
Début 2008, DCNS a lancé le projet "les filières du Talent DCNS", parrainé par le skipper Marc Thiercelin, un projet de transmission du savoir qui s'articule autour de deux filières, avec une double dimension sociale et sportive:
- la filière Compétences doit permettre à 1000 jeunes en recherche d'emploi de découvrir la diversité des métiers du groupe, de se préparer au monde de l'entreprise et de trouver un emploi,
- la filière Course a pour objectif de détecter un skipper espoir qui sera amené à participer à la Transat Jacques Vabre avec Marc Thiercelin en 2009 et assurer sa relève en solo sur la route du rhum en 2010.
La journée avait pourtant bien débuté par un brunch au restaurant "Les Flots" sur le vieux port de La Rochelle.
Chaque invité s'était vu remettre un sympathique coupe-vent rouge qui allait se révéler des plus utiles.
Puis tout le monde embarqua à bord d'Orazur pour gagner la ligne de départ, avec à bord Serge Madec comme commentateur sportif (qui habite Ars-en-Ré et s'est reconverti dans la brocante). Le vent était totalement tombé, les premières gouttes de pluie commençaient à tintinnabuler.
Les commissaires de course ont fini par prendre la décision de donner le départ aux alentours de quatorze heures, et les concurrents ont pu aller doucement virer la bouée de dégagement, plus grâce à un courant favorable qu'au filet d'air qui gonflait à peine les voiles.
Lire la suite "Pluie et brouillard au départ de la solitaire du Figaro" »
Rédigé à 13:02 dans Emploi, Entreprises, La Rochelle, Sport, Voiles et voiliers | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Voilà une nouvelle qui risque de donner des idées à tous les étudiants qui n'ont pas encore trouvé de job pendant la période estivale: Ségolène Royal vient de proposer à son entarteur de La Rochelle, contre qui elle a porté plainte, un emploi d'été rémunéré dans les services de la Région Poitou-Charentes.
"La Région lui propose un emploi rémunéré cet été pour qu'il se rende compte du travail important que réalisent les élus et les services publics, élus qui ne sauraient accepter sans réagir d'être atteints dans l'exercice de leur fonction" a expliqué Ségolène Royal dans un communiqué.
La candidate potentielle du PS à l'élection présidentielle a précisé que la plainte "à visée éducative" serait rétirée si le jeune homme s'engageait à ne plus entarter personne et à s'excuser à l'audience.
Pour les étudiants qui seraient tenté par l'aventure, rappelons qu'interpellé au moment des faits, l'entarteur avait quand même passé vingt heures en garde à vue au commissariat de La Rochelle avant d'être relaché. Même par ces temps de canicule, la mise à l'ombre est toujours une épreuve difficile à vivre.
Rédigé à 14:13 dans Emploi, Femmes, La Rochelle, Politique, Présidentielle 2007 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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L'Europe sociale est en marche. Chacun d'entre nous peut circuler librement dans les vingt-cinq pays membres, pour y goûter les joies du tourisme ou y travailler.
Prenez par exemple la région des Pouilles, dans le sud de l'Italie. C'est une région riche et généreuse. Les collines sont verdoyantes et se terminent en plages de sable fin ou en falaises, sur une mer déclinant le bleu du côté Adriatique et le vert pour la côte ionienne. Byzantins, Normands, Maures, Angevins, Aragonais et Bourbons se sont succédés. Une vraie terre d'accueil et d'histoire...
Envers du décor, on y trouve aussi des "camps de travail forcés" (Le Monde du 20 juillet), desquels les carabiniers italiens viennent de libérer 113 ressortissants polonais qui y étaient retenus dans des conditions proches de l'esclavage.
Piégés par des petites annonces qui leur promettaient un salaire de 200€ par mois et un logement en échange de travaux agricoles, ces chômeurs se sont retrouvés à travailler dans les champs dix à quinze heures par jour pour un salaire de 2€, surveillés par des chiens et des gardiens armés.
Nourris de pain et d'eau, parqués dans des baraquements sans chauffage l'hiver, ils étaient battus en cas de tentative d'évasion. Un scénario digne des pires moments du règne des nazis sur l'Europe.
Donc, si vous projetez d'aller cueillir les abricots cet été quelque part en Europe ou de faire les vendanges à l'automne, renseignez-vous bien sur la moralité du propriétaire et planquez votre téléphone portable en arrivant, pour pouvoir envoyer un SOS en cas de problème.
Rédigé à 15:19 dans Economie, Emploi, Europe | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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La promulgation d'une nième Loi en faveur de l'emploi (des jeunes, des femmes, des handicapés, etc...) ne fait que révéler l'incapacité des gouvernements successifs à résorber depuis plus de vingt ans un chômage des actifs qui gangrène la société toute entière. Et sur le fond, on ne peut pas reprocher à un premier ministre de vouloir s'attaquer (même maladroitement) à une difficulté particulière liée à l'accès des jeunes à une première expérience professionnelle.
Mais le rejet du CPE ne se situe pas sur ce registre. J'entends et je comprends les réactions de la blogosphère "entrepreneuriale" qui ne comprend pas qu'on puisse passer son temps à brailler dans la rue (titre d'un papier de Loïc Lemeur). Mais l'enjeu est certainement ailleurs, et on ne peut que soutenir des étudiants, des lycéens, et des salariés qui résistent au rouleau compresseur de l'économie néo-libérale.
Je crois que l'éditorial d'Ignacio Ramonet, dans le Monde Diplomatique, résume bien l'enjeu de la manifestation du 4 avril 2006:
"Accusée par la droite d’être l’« homme malade de l’Europe », la France, au contraire, est un pays qui résiste. Un des seuls en Europe où, avec une formidable vitalité, une majorité de salariés refusent une mondialisation sauvage qui signifie la prise de pouvoir par la finance. Et qui livre les citoyens aux entreprises pendant que l’Etat s’en lave les mains. Cette modification radicale du rapport entre les pouvoirs publics et la société (la fin de l’« Etat protecteur ») écœure.
La solidarité sociale constitue un trait fondamental de l’identité française. Une solidarité que le CPE contribue à liquider. D’où, une fois encore, la contestation. Et la révolte."
Rédigé à 23:57 dans Emploi, Jeunesse, Politiques publiques, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Dominique de Villepin l'a encore répété aujoursd'hui : l'avenir des jeunes "est la seule chose qui compte à mes yeux".
Mais ce qu'il oublie, (comme les énarques qui ont pondu le texte de Loi sur le CPE), c'est que la définition de la jeunesse ne relève pas uniquement d'un problème de catégorisation statistique, la sociologie des âges de la vie définissant habituellement les âges par la succession des rôles sociaux occupés tout au long de la vie.
Le problème, c'est que le schéma traditionnel ENFANCE/VIE ACTIVE/RETRAITE ne fonctionne plus comme avant et pose le problème central de la succession des générations et de la place de chacun de la société.
La crise des banlieues en décembre dernier et les manifestations étudiantines de ces derniers jours relèvent d'un même malaise: celui de ne pas avoir de place et d'avenir dans une société vieillissante et rentière qui commence à avoir peur de tout, des jeunes, des immigrés, des pauvres...
Ma France à moi, elle ressemble plutôtà celle que chante Diam's:
"...Alors peut-être qu'on dérange mais nos valeurs vaincront...
Et si on est des citoyens, alors aux armes la jeunesse,
Ma France à moi leur tiendra tête jusqu'à ce qu'ils nous respectent".
Rédigé à 14:38 dans Emploi, Jeunesse, Music, Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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Actuellement 25 chats de recrutement en ligne et ce jusqu'au 17 mars avec quelques uns des plus grands employeurs de France et des experts
de la recherche d'emploi. Ils répondent aux questions des internautes
sur les profils recherchés, les processus de recrutement, les postes
disponibles avec 85 000 emplois à la clé !
Pour en savoir plus : www.enlignepourlemploi.com.
Rédigé à 23:07 dans Emploi | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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... c'est Bosch! Le PDG de Bosch France vient d'annoncer que son groupe envisageait de faire repasser aux 40 heures les 10 400 salariés qui travaillent dans l'hexagone, histoire de rester compétitif.
Dans ce cas précis, il ne s'agit plus simplement de remettre en cause les Lois Aubry sur la réduction du temps de travail de 1997-1998, mais carrément la semaine de 39 heures instaurée en 1982 par le gouvernement Mauroy.
En 2004, les 820 salariés de l'usine de Vénissieux (Rhône) avaient déjà accepté de travailler 36 heures par semaine en continuant à être payé 35. Apparemment, ça ne suffit pas.
La question aujourd'hui est de savoir combien un ouvrier landa du secteur industriel devrait travailler en moyenne par semaine pour être plus rentable qu'un ouvrier chinois: 50, 60, 70 heures? Notre civilisation des loisirs est en train de prendre du plomb dans l'aile (Il est bien loin, le temps ou on avait un ministère du Temps Libre).
Et vive l'OMC!
Rédigé à 15:46 dans Economie, Emploi | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Jacques Attali et Vincent Champain ont récemment présenté à la Fondation Jean-Jaurès une proposition visant à créer pour les chômeurs un véritable statut de "chercheur d'emploi" avec un contrat, un revenu, un encadrement, une formation et un débouché.
Selon les auteurs de la proposition, ce "contrat d'évolution" permettrait de supprimer le chômage en cinq ans, en modifiant en profondeur les politiques sociales de notre pays.
Pour les jeunes de 16 à 25 ans les plus en difficulté, la mise en place du contrat d'insertion dans la vie sociale (CIVIS) va déjà dans ce sens, en renforçant l'accompagnement dans la durée (un an renouvelable), et en le confiant au réseau des Missions Locales et PAIO.
Sur le fond, donc, on ne peut que soutenir ce changement de paradigme qui viserait à reconnaître que se former et chercher un emploi constitue une activité socialement utile.
Sur la forme, les interrogations sont plus nombreuses :
- vouloir placer les services de l'ANPE au centre de ce dispositif (qui deviendrait leur mission principale) relève de l'utopie, la culture de cette institution étant tellement éloignée de la dimension "coaching", et arcboutée sur l'impossible mise en relation adéquation entre l'offre et la demande d'emploi,
- vouloir faire assumer le rôle d'employeur "en dernier ressort" à la collectivité de proximité (la commune ou le groupement de communes) risque de créer un phénomène de rejet pour des élus incapables dans le contexte actuel de prendre en charge une telle responsabilité.
Tout ceci mérite débat : celui-ci est ouvert ici.
Je vous recommande tout particulièrement d'écouter l'interview de Jacques Attali sur les fondements philosophiques de la proposition.
Rédigé à 21:53 dans Emploi, Politiques publiques | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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