Nobuyoshi ARAKI est un photographe japonais mondialement connu. Les thèmes de ses photographies sont Tokyo, le sexe et la mort. Pour lui la photographie est l'amour du sexe et de la mort.
ARAKI est le photographe du sexe sulfureux. En 2006, plusieurs cocktails molotov avaient été lancés sur la façade du musée de la photographie de Charleroi (Belgique), où était accroché un grand nu du photographe (voir l'article).
ARAKI n'a pas forcément bonne réputation. Trop porno chic, trop de bondage, bref, un vieux pervers, pour certains. Il paraît même que le syndicat féminin autrichien des gardiennes d'exposition avait fait grève à cause d'une exposition Araki.
Mais il faut creuser pour découvrir le personnage, un lutin vif et nerveux, sautillant, aux cheveux en bataille, rigolard, plein de respect pour ses modèles. Loin d'être un misogyne, il s'efforce de faire ressortir la féminité de ses personnages.
Et il ne faut pas oublier qu'il a été très fortement marqué par la mort de sa femme en 1990, atteinte d'un cancer, qu'il a photographiée jusqu'au dernier jour.
Que retiendrai-je du maître? C'est une question encore en devenir. Une approche culturelle qu'il me reste à apprivoiser, et qui nécessitera vraisemblablement un petit séjour au pays du Soleil Levant pour mieux m'imprégner de son univers si particulier.
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