Rédigé à 10:53 dans Emploi, Jeunesse, La Rochelle, Politiques publiques | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
|
Tweeter ceci !
| |
Je salue fraternellement l'appel de Thorens-Glières ce 14 mai 2011, lancé par des vétérans de la lutte contre l'Occupation, dont Stéphane HESSEL, pour ranimer les idéaux de la Libération, et demander aux candidats à la présidentielle de sortir des manoeuvres politiciennes aux services d'intérêts particuliers qui s'annoncent en fanfare pour l'élection de 2012.
L'histoire de la résistance du plateau des Glières, son dénouement tragique,le martyr de cette jeunesse savoyarde engagée les armes à la main, ont depuis toujours été pour moi le symbole du sens qui peut être donné à une vie.
Quand le "nouvel Observateur" publie cette semaine un dossier sur la nouvelle oligarchie française, on comprend que sous les atours d'une "modernité chatoyante", dixit Laurent Joffrin, un nouvel Ancien Régime chemine subrepticement. "Plus rien dans le frigo", "l'intérim à perpète", autant de portraits dans ce dossier qui montrent le désarroi d'une jeunesse sacrifiée sur l'autel des intérêts économiques des nantis.
Et ces vieux résistants de dire aux jeunes générations "Créer c'est résister. Résister c'est créer". Un beau slogan que je m'en vais de ce pas proposer à mes colistiers de la liste "Réagir pour Sainte-Marie", car (je vous le rappelle) je suis en campagne pour des élections municipales complémentaires, et la restauration de la morale républicaine est un enjeu autant au plan local qu'au plan national.
Rédigé à 20:25 dans Démocratie, Education, formation, Jeunesse, Liberté, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
|
Tweeter ceci !
| |
Demain c'est la rentrée des classes. Louis rentre en sixième et va donc découvrir les joies du collège après cinq années de primaire pépère à Sainte-Marie. Je me suis donc enquis de savoir quelles étaient ses préoccupations, voire ses angoisses la veille d'un jour qui est censé compter dans la vie d'un enfant...
Eh bien figurez-vous que présentement à l'heure où je vous parle sa question existentielle consiste principalement à se demander quel pourra bien être son sponsor pour sa future carrière de surfer professionnel!!!
Je vous mets la liste des marques qu'il a ciblées, si vous avez des préférences... ou des contacts...
Rédigé à 16:57 dans Ile de Ré, Jeunesse, Sport, îles | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
|
Tweeter ceci !
| |
On oppose fréquemment la génération des années 70 à la génération actuelle.
La première, la mienne, celle des baby-boomers, voyait l'avenir en rose et voulait tout changer, la famille, l'autorité, l'école, l'économie, la société, la VIE, quoi. 68 était passé par là.
La seconde, celle qui a 20 ans aujourd'hui ne voit effectivement qu'un monde confus et violent, un monde implacable et libéral qui sourit aux plus forts, aux plus riches, et laisse les autres sur le bord de la route, dans le fossé de l'exclusion, un monde qu'il leur paraît vain de vouloir changer.
Pour certains sociologues, le malaise de la génération actuelle serait en partie de notre faute, nous les hypocrites soixante-huitards (attardés), qui nous serions enrichis sur le dos de nos enfants, acceptant à peine aujourd'hui de leur laisser quelques miettes des avantages acquis ces trentes dernières années et pour tout avenir professionnel un petit strapontin précaire à l'usine (tant qu'il en restera) ou un des 500 000 emplois d'aide à domicile dont Jean-Louis Borloo veut favoriser la création.
Encore une vision bien parisienne de notre société. Tout le monde ne s'appelle pas Serge July ou Alain Geismar. La plupart de mes copains sont animateurs, éducateurs, instits, ou... chômeurs, et défilaient aux côtés des jeunes la semaine dernière pour protester contre le CPE.
Messieurs les politiques, ne faîtes pas de la crise actuelle un conflit de générations. Ce que ma génération réfuse, comme la jeunesse actuelle qui défile dans les rues, c'est avant tout le capitalisme sauvage et la prise du pouvoir planétaire par les marchés financiers, c'est votre surdité et votre égoïsme, vous qui n'avez que le mot "croissance" à la bouche. Les jeunes ont bien compris que si la croissance revenait, elle servirait avant tout à augmenter le traitement des ministres et le salaire des grands patrons d'entreprises.
On croyait la jeunesse endormie, gavée de jeux vidéos et de hamburgers, vautrée sur le canapé du salon à regarder la StarAc. Que nenni, elle dormait avec ses dents. Et bien, avec le printemps, elle se réveille, elle rugit, et c'est tant mieux.
Rédigé à 14:35 dans Jeunesse, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
|
Tweeter ceci !
| |
La promulgation d'une nième Loi en faveur de l'emploi (des jeunes, des femmes, des handicapés, etc...) ne fait que révéler l'incapacité des gouvernements successifs à résorber depuis plus de vingt ans un chômage des actifs qui gangrène la société toute entière. Et sur le fond, on ne peut pas reprocher à un premier ministre de vouloir s'attaquer (même maladroitement) à une difficulté particulière liée à l'accès des jeunes à une première expérience professionnelle.
Mais le rejet du CPE ne se situe pas sur ce registre. J'entends et je comprends les réactions de la blogosphère "entrepreneuriale" qui ne comprend pas qu'on puisse passer son temps à brailler dans la rue (titre d'un papier de Loïc Lemeur). Mais l'enjeu est certainement ailleurs, et on ne peut que soutenir des étudiants, des lycéens, et des salariés qui résistent au rouleau compresseur de l'économie néo-libérale.
Je crois que l'éditorial d'Ignacio Ramonet, dans le Monde Diplomatique, résume bien l'enjeu de la manifestation du 4 avril 2006:
"Accusée par la droite d’être l’« homme malade de l’Europe », la France, au contraire, est un pays qui résiste. Un des seuls en Europe où, avec une formidable vitalité, une majorité de salariés refusent une mondialisation sauvage qui signifie la prise de pouvoir par la finance. Et qui livre les citoyens aux entreprises pendant que l’Etat s’en lave les mains. Cette modification radicale du rapport entre les pouvoirs publics et la société (la fin de l’« Etat protecteur ») écœure.
La solidarité sociale constitue un trait fondamental de l’identité française. Une solidarité que le CPE contribue à liquider. D’où, une fois encore, la contestation. Et la révolte."
Rédigé à 23:57 dans Emploi, Jeunesse, Politiques publiques, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
|
Tweeter ceci !
| |
Encore une mauvaise nouvelle pour Dominique de Villepin. De passage à Paris pour la promotion de son nouveau film "Basic Instinct 2", l'actrice américaine Sharon Stone s'est déclarée ouvertement contre le CPE.
Lors d'une conférence de presse, elle a déclaré:
"La Loi est clairement inadaptée. Les gens ont le droit de savoir pourquoi ils sont embauchés ou virés. Il n'est pas juste de se servir de la faiblesse. Je comprends tout à fait les raisons de ces manifestations".
Et de rajouter avec une bonne dose d'humour : "Même si je suis blonde, ou peut-être parce que je suis blonde, je me bats pour ces choses évidentes".
Du coup j'y pense, on n'a guère entendu notre Depardieu national ou la bande des bronzés 3 soutenir notre jeunesse qui manifeste (manque de temps sans doute...).
Rédigé à 14:08 dans Cinéma, Jeunesse, People, Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
|
Tweeter ceci !
| |
Dominique de Villepin l'a encore répété aujoursd'hui : l'avenir des jeunes "est la seule chose qui compte à mes yeux".
Mais ce qu'il oublie, (comme les énarques qui ont pondu le texte de Loi sur le CPE), c'est que la définition de la jeunesse ne relève pas uniquement d'un problème de catégorisation statistique, la sociologie des âges de la vie définissant habituellement les âges par la succession des rôles sociaux occupés tout au long de la vie.
Le problème, c'est que le schéma traditionnel ENFANCE/VIE ACTIVE/RETRAITE ne fonctionne plus comme avant et pose le problème central de la succession des générations et de la place de chacun de la société.
La crise des banlieues en décembre dernier et les manifestations étudiantines de ces derniers jours relèvent d'un même malaise: celui de ne pas avoir de place et d'avenir dans une société vieillissante et rentière qui commence à avoir peur de tout, des jeunes, des immigrés, des pauvres...
Ma France à moi, elle ressemble plutôtà celle que chante Diam's:
"...Alors peut-être qu'on dérange mais nos valeurs vaincront...
Et si on est des citoyens, alors aux armes la jeunesse,
Ma France à moi leur tiendra tête jusqu'à ce qu'ils nous respectent".
Rédigé à 14:38 dans Emploi, Jeunesse, Music, Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
|
Tweeter ceci !
| |
J'ai posté il y a quelques jours un article à propos de la sortie du livre de Lionel Jospin. Il serait donc normal que les liens sponsorisés par Google apparaissant sur la page de cette brève renvoient au site de cette personne ou à celui de son éditeur.
Mais un article du journal "Le Monde " nous apprend qu'un certain nombre de mots clés comme "Sarkozy" bien sûr mais aussi "Jospin" ou "violence" ont été rachetés par l'UMP et renvoient directement sur une pétition de soutien à l'action du ministre de l'Intérieur.
Le dernier mot clé qui n'aurait pas été racheté, ou plutôt revendu fissa, serait "racaille", le seul me semble-t-il qui aurait du directement être attribué d'office à la boîte qui s'occupe de la com du Président de l'UMP.
Rédigé à 22:10 dans Blogs, Jeunesse, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
|
Tweeter ceci !
| |
Les images des banlieues que nous livrent depuis onze jours maintenant les chaînes de télévision françaises ressemblent étrangement à celles de la dernière Intifada palestinienne, jets de pierres et d'objets en tous genre, véhicules incendiés, grenades lacrymogènes explosant dans la nuit.
Le parallèle n'est pas si caricatural que celà. Ces quartiers qui brûlent sont autant de bandes de Gaza, rongées par la misère et le chômage (un jeune sur deux dans ces cités n'a pas d'emploi), surveillées et contrôlées au quotidien par les forces de l'ordre et les compagnies de CRS.
Des ghettos entourés d'un mur invisible que les jeunes n'osent pas franchir, par peur de l'ailleurs et de l'inconnu. Ils sont peut-être "mobiles" la nuit, pour se faufiler dans les coursives des immeubles dont ils connaissent le moindre recoin, mais combien d'entre eux n'ont jamais quitté leur quartier, jamais vu la Tour Eiffel, alors qu'ils habitent à la Courneuve ou à Evry? C'est sans doute pour cette raison qu'ils mettent le feu aux voitures de leurs propres voisins ou à leur ancienne école, dans le seul endroit qu'ils connaissent : leur quartier.
C'est toute une génération qui pète les plombs et qui part au casse-pipe avec une totale inconscience, et j'y vois deux risques d'escalade:
- le premier, c'est que la "vraie" racaille qui habite ces banlieues attise le feu pour faire encore un peu plus de ces lieux des zones de non droit, propices aux trafics en tous genres très lucratifs,
- le second, c'est que des comportements extrèmes interviennent, poussés par quelques mouvements religieux radicaux, et qu'on assiste dans les jours qui viennent au premier attentat suicide.
On n'en est peut-être pas là, mais dans le monde chaotique qui est aujourd'hui le nôtre, ce scénario catastrophe n'est même pas inimaginable.
Rédigé à 14:17 dans Jeunesse | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
|
Tweeter ceci !
| |
Michèle Alliot-Marie a présenté le 20 juillet le projet d'insertion des jeunes mis en place par le ministère de la Défense. Ce projet s'adresse aux jeunes garçons et filles de 18 à 21 ans sans formation.
Les volontaires seront logés, nourris, blanchis et recevront une solde (pardon, une allocation mensuelle) de 300 euros.
Le contrat pourra durer de un à deux ans et déboucher sur un diplôme professionnel (CAP).
Engagez-vous, engagez-vous, dit la ministre!
Plus d'infos ici.
Rédigé à 14:53 dans Emploi, Jeunesse, Politiques publiques | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
|
Tweeter ceci !
| |
Les commentaires récents