Chroniques aux sels d'argent de l'île de Ré

Indignons nous!

C'est la première fois de ma vie que je m'engage personnellement dans une campagne électorale. Je fais partie de la liste "Réagir pour Sainte-Marie" qui se présente aux élections municipales complémentaires suite à la démission d'une partie du Conseil Municipal de la commune.

Les raisons de ce choix:

- le sentiment que les maritais ont donné les clés du village à une personne au comportement autoritaire qui a un fonctionnement totalement clanique et gère les affaires municipales comme une affaire privée assez éloignée de l'intérêt public, avec un manque flagrant de concertation et de restitution aux habitants,

- le rejet d'un projet global (tout en acceptant démocratiquement le résultat des élections de 2008) ou plutôt le rejet d'une volonté "d'aseptiser" ce village pour en faire une destination touristique "haut de gamme" débarrassée des pollutions provoquées par les activés locales (agriculteurs, maraichers, artisans, etc...),

- la volonté de défendre la "ruralité" de Sainte-Marie, "l'authenticité" d"un village solidaire et coopératif qui a fait sa réputation, et qui pourrait apparaître comme un modèle dans le contexte économique et social actuel.

Pour les Maritais, réunion d'ouverture de la campagne le 03 mai à 19h30, salle d'Antioche.

 

 

Photographie, mes sources d'inspiration : thème 3, Landscapes

J'ai la chance d'habiter au bord de la mer, et pas n'importe quelle mer, l'océan atlantique! Un paradis pour les photographes. Et ils sont nombreux à essayer de capter les ambiances changeantes, les jeux du soleil sur le sable gorgé d'eau, à photographier des empilements de galets, des entrelacements d'algues. J'aime tout particulièrement le travail de deux d'entre eux. Le premier est l'auteur de cette photo, il s'appelle Pascal Renoux. Ses portraits, ses nus et ses paysages, format carré la plupart du temps, respirent la force et la tranquilité, et baignent dans une lumière presque magique.

Le deuxième est une deuxième. C'est une blogueuse bretonne qui se fait appeler Ossiane. Je l'ai découverte à ses tout débuts, il y a cinq ans maintenant, et son album photo est devenu d'une richesse incroyable. C'est aussi une poète qui insère de jolis petits "Haiku" sur ses images.

Merci à tous les deux pour l'inspiration qu'is me soufflent.

Tahiti sur Aunis

Le salon du Grand Pavois. Un mariage traditionnel tahitien.  Une pirogue construite à La Rochelle. Une belle image pour un projet plein de sens.

That's the question...

Demain c'est la rentrée des classes. Louis rentre en sixième et va donc découvrir les joies du collège après cinq années de primaire pépère à Sainte-Marie. Je me suis donc enquis de savoir quelles étaient ses préoccupations, voire ses angoisses la veille d'un jour qui est censé compter dans la vie d'un enfant...

Eh bien figurez-vous que présentement à l'heure où je vous parle sa question existentielle consiste principalement à se demander quel pourra bien être son sponsor pour sa future carrière de surfer professionnel!!!

Je vous mets la liste des marques qu'il a ciblées, si vous avez des préférences... ou des contacts...

Market Place

Samedi 11h, place de La Noue.  Le marché bat son plein. Les étals regorgent de fruits et de légumes. Les jolies marchandes ont le sourire.

VA'A TAHO'E

Sur le chantier d'insertion "Remise à Flot", la construction de la pirogue polynésienne touche à sa fin. Fabrice, hier, étalait la première couche de peinture sur l'embarcation. La couleur définitive sera un beau jaune canari! Mise à l'eau du bébé programmée pour la semaine prochaine.

La pirogue sera baptisée au mois de septembre lors du "Grand Pavois", le salon nautique international à flot de La Rochelle. Hasard ou chance, l'invité d'honneur cette année sera Tahiti et ses îles.

Ensuite, il s'agira d'obtenir des commandes et de construire d'autres pirogues.

Du Rififi à Sainte-Marie

 On pourrait croire que la vie sur l'île de Ré est un long fleuve tranquille, entre parties de pétanques tout au long de l'année et balades à vélo dans les ruelles bordées de roses trémières de nos paisibles villages.

On pourrait croire aussi que la vie politique de nos dix communes est empruntée de sérénité, concentrée sur la recherche du bonheur des quelques milliers d'être humains qui ont le privilège d'habiter dans ce petit coin de paradis.

Eh bien que nenni! lisez-donc le billet paru dans le Meuil de Ré concernant la réunion publique organisée par Madame la Maire de Sainte-Marie et vous serez surpris de l'ambiance qui règne ici, et qui relève plutôt du règlement de compte à OK Corral. (le Meuil est une revue satirique et nous attendrons le compte rendu "officiel" que publiera le "Phare de Ré" pour vérifier toutes ces informations plus ou moins troublantes sur la santé de notre démocratie locale - si la censure ne sévit pas ici aussi!).

Ceci dit, cela ne nous a pas empêchés ce matin d'emmener notre progéniture à la plage du Lisay goûter aux joies du surf automnal (température de l'air à 16°, température de l'eau inconnue). Comme d'habitude, on s'est aperçu qu'on était plus à l'aise pour préparer le pique-nique que pour dévaler des montagnes d'eau ruisselantes.

Lilypad, une ville flottante

Au mois de mai 2008, j'écrivais une note sur le projet "d''île-paquebot" de l'architecte français Jean-Philippe Zoppini qui pouvait accueillir 10.000 occupants.

Dans un récent article du Monde, on peut cette fois-ci découvrir le projet (onirique) du jeune architecte franco-belge Vincent Callebaut qui propose, lui, une "île-atoll" amphibie pouvant faire vivre 50.000 habitants, de façon écologique et auto suffisante.

Pensé à l'origine pour accueillir les futurs réfugiés climatiques chassés de leurs terres par la montée du niveau des océans, ce projet pourrait plutôt trouver acquéreur auprès de riches territoires souhaitant se développer en offshore, comme Monaco par exemple...

Des villes sur les mers

L’île d’AZ tient autant du paquebot de croisière que de l’île flottante. Conçu comme un complexe touristique de 4 000 cabines, la base de cette île, d’un tirant d’eau de 12 mètres, a une forme ovoïde de 300 m de large, 400 m de long et le toit est à environ 80 m au-dessus des vagues.

Les 10 000 occupants de cette cité flottante disposeront d’un lagon au centre de l’île, de ports accessibles par les ferries et les voiliers de plaisance, … Au cœur de ce projet, les habitants bénéficieront d’un endroit de repos, de détente, de loisirs inondé de soleil, mais aussi de terrain de tennis, de pistes cyclables, commerces, restaurants, …

Jean-Philippe Zoppini, architecte français et président du club Cités Marines s’intéresse depuis 20 ans aux possibilités d’utiliser l’océan comme nouvel espace à urbaniser. D’un point de vue technique, la construction de son projet d’île flottante ne poserait pas de problème selon Alstom Marine. La société a déjà construit des pétroliers long de 415 m et large de 70 m.