Le gouvernement algérien va investir 55 milliards de dollars dans un "plan complémentaire de soutien à la croissance", grâce à ses 41 milliards de dollars de réserves de change en provenance de l'argent du gaz et du pétrole, une manne fiancière qui ne cesse de s'accroître (le budget 2005 a été établi sur la base de 19 dollars le baril, aujourd'hui on dépasse les 60 dollars, et l'hypothèse d'un baril à 100 dollars n'est plus un "inaccessible rève" - pour les spéculateurs en tout genre)....
Il est finalement si proche et si loin, ce pays de plus de 30 millions d'habitants, très jeune (plus de la moitié de la population a moins de 30 ans), avec un taux d'inactivité qui continue de frapper massivement les moins de 25 ans (un jeune sur deux est sans emploi).
Construction d'un million de logements, développement du transport routier et ferroviaire, électrification des zones rurales, relance de l'agriculture, autant de grands chantiers nécessaires à l'économie du pays, si l'administration est capable de suivre le mouvement.
De grandes attentes, en tout cas, en Kabylie, où tout le monde attend la construction du grand viaduc entre la France et l'Algérie.
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