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Dans la série "coup de coeur" et en lien direct avec le précédent billet, une autre photographe spécialiste du mileu aquatique : Christy Lee Rogers.
Elle est originaire de Kallua, une petite ville balnéaire d'Awaï. Elle vit et travaille une partie de l'année à Los Angeles.
Sa série de sirènes allie pudeur et sensualité, fluidité et douceur. A découvrir absolument
Rédigé à 15:44 dans Photographie | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Je ne suis pas particulièrement attiré par la photo sous-marine au sens habituel du terme, et je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de pratiquer la plongée. Le Perthuis d'antioche n'a pas la réputation d'être un haut lieu pour la pratique de cette activité. Mon expérience se limite à une plongée en Corse du côté de Rondinara, et à quelques brasses avec masque et tuba dans un des lagons de l'île de la Réunion.
Mais en revanche, je suis très attiré par les sirènes et impressionné par le travail de certains photographes comme Kenvin Pinardy, qui semblent aussi à l'aise que des poissons dans l'eau à shooter ces créatures qui semblent surgir d'un autre monde.
Mais au-delà des compétences du photographe, c'est le travail de ces modèles qui est remarquable, et l'on a parfois envie de chercher le trucage tant les expressions des visages semblent aériens (et non pas sous-marins...).
Bref, pour moi, tout reste à faire, m'initier à la plongée, trouver du matériel, et surtout croiser des sirènes qui savent et aiment poser avec autant de naturel dans ce monde de Némo. C'est pas gagné!
Rédigé à 16:28 dans Artistes, Femmes, Ile de Ré, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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"Etre dans la nature ainsi qu'un arbre humain,
Etendre ses désirs comme un profond feuillage,
Et sentir, par la nuit paisible et par l'orage,
La sève universelle affluer dans ses mains!"
Anna de Noailles - Le coeur innombrable
C'est le premier quatrain de ce poème d'Anna de Noailles "La vie profonde", lu dans une anthologie de la poésie française du XXème siècle. Quant à la photo je l'ai prise il y a quelques années déjà (c'est un euphémisme) quand je fréquentais les cours d' Ernestine Ruben (Ernie pour les intimes) au Centre Culturel Américain.
Rédigé à 23:00 dans Artistes, Photographie, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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«L’appareil photographique est un instrument de séduction qui me sert à rencontrer des filles, à briser quelquefois le mur de l’indifférence et a égayer les couloirs souvent glauques de la réalité. Les rencontres se font partout. Ce qui m’intéresse en premier lieu, c’est de capter le moment où toutes ces filles sont en déséquilibre, déstabilisées, enfin disponibles pour un autre temps, une rencontre dont le but ultime et la récompense sont l’acte photographique, un
moment de grâce épiphanique.» Claude Nori.
Claude Nori exposera tout l'été à la galerie "Le Château d'eau" 1 place Laganne à Toulouse.
Rédigé à 13:27 dans Artistes, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Une histoire de vie qui me touche et me questionne. 30 000 négatifs découverts par hasard par John Maloof, un jeune agent immobilier américain reconverti en brocanteur (un autre marchand en possède 12 000), d'une inconnue qui a immortalisé par la photographie l'Amérique (le Chicago) des années 50, sans prendre la peine de développer ses photos, de les vendre ou de les exposer. Elle est décédée récemment, dans l'anonymat le plus complet.
Qui était-elle? Que cherchait-elle? la question reste entière. Elle a laissé une oeuvre incommensurable, en partie énigmatique, digne des plus grands photographes du siècle comme Helen LEVITT, Diane AIRBUS, Robert FRANK ou WEEGEE.
J'aurais aimé citer une phrase de Vivian MAIER, il n'en existe pas...
Rédigé à 23:50 dans America, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'ai eu récemment le plaisir de travailler avec Patrick Wecksteen, un photographe spécialisé dans le nu artistique, et qui a développé les concepts de "Photo-thérapie" et de "photo bien-être". Il a constaté que les séances de prise de vues font du bien à ses modèles. Ce sont des moments très forts, très intimes. Patrick ne juge pas la femme qui pose et elle le sait. Le photographe fait alliance avec son modèle le temps d'une séance de pose, pour révéler sa beauté, la mettre en valeur, la sublimer. Pour la femme, cette forme de complicité inédite avec un homme, au service exclusif de sa beauté, de sa féminité, lui apporte beaucoup, booste sa confiance en elle-même. Il faut lire les témoignages qui sont sur le site, comme celui de Joëlle, presque 60 printemps, qui se dit "tu es complètement folle ma pauvre fille" au fur et à mesure que la date fatidique approche, partagée entre l'excitation et la peur, et qui au final, ne regrettera pas d'avoir été "déraisonnable".
Rédigé à 15:53 dans Femmes, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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La photographe américaine Sally Mann aime citer cet extrait du Sermon sur la mort de Bossuet : "Tout nous appelle à la mort : la nature, presque envieuse du bien qu'elle nous fait, nous déclare souvent et nous fait signifier qu'elle ne peut pas nous laisser longtemps ce peu de matière qu'elle nous prête. Elle en a besoin pour d'autres formes, elle la redemande pour d'autres ouvrages".
Elle s'est fait connaître du grand public par son œuvre « At Twelve », une série de portraits de jeunes adolescentes entre l'enfance et l'âge adulte. Mais elle est surtout réputée pour son œuvre très controversée, « Immediate Family », où elle ré-invente la photographie de famille. Elle y montre son fils Emmet et ses deux filles Jessie et Virginia dans l'intimité de la vie de tous les jours où se mêlent l'innocence des jeux d'enfants, une sensualité troublante ainsi qu'une vertigineuse mise en abîme sur la mort, la violence et la vie.
A elle a réalisé aussi Proud Flesh, une série de nus de son mari, Larry, atteint d'une maladie dégénérative des muscles. Sally Mann regarde avec tendresse et un désir intact le corps amaigri. Elle montre Larry allongé les yeux clos comme dans les classiques portraits post mortem du XIXème siècle.
Sa démarche pourrait pourrait paraître malsaine si l'on n'était pas ébloui par la beauté des images. Sexe, violence, mort et déchéance des corps, c'est beau et dérangeant.
Sally Mann expose jusqu'au 31 décembre à la galerie Karsten Greve à Paris.
Rédigé à 17:51 dans America, Artistes, Femmes, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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L'être humain trouve son essentielle gravité quand il s'insère dans les éléments constitutifs du monde, comme la pierre, le bois, l'eau, dont il fait assurément partie.
La nature a une âme. Homme et femme ne sont pas sans similitude avec l'arbre, le rocher, la rivière. L'homme et la nature se recoupent, sinon s'interpénètrent; voués l'un à l'autre, seule quelque folie peut temporairement les séparer. Contrairement à la fugace fusion synchronisée des êtres, celle de l'homme et de la nature s'inscrit dans la permanence de leur complémentarité.
Human beings find their essential gravity when inserted into the basic elements of the world; in stone, in water, in wood, of witch they certainly are a part.
Nature as a soul. Man and woman are not without ressemblances to a tree, a rock or a river. Human beings and nature intersect and even perhaps interpenatre; forever bound together only some madness could temporarily separate them. In opposition to the ephemeral synchronized fusion of beings, the fusion of man and nature is marked by the stability of their interdependance.
Rédigé à 16:32 dans Artistes, Photographie, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'ai découvert "L'Oeil Ouvert", le blog d'Ossiane, quelques mois après sa création en 2005. A l'époque elle se présentait déjà comme une "bucolique pleine de curiosité qui souhaite faire partager ses découvertes et ses créations", propos toujours totalement d'actualité quelques milliers d'images plus tard.
Ce qui m'impressionne tout d'abord, chez Ossiane, c'est sa constance dans son voyage imaginaire. Depuis ses premières "empreintes" de février 2005 jusqu'à la "désillusion" d'octobre 2010, elle trace une oeuvre tirée au cordeau, harmonieuse et féminine, classée par thèmes et bien rangée. La nature est omniprésente dans son album. Ossiane photographie sa Bretagne et d'autres régions comme Depardon photographie la France, méthodiquement, et avec amour.
Pour Ossiane, photographie rime avec poésie. Dans la vie professionnelle, elle est graphiste, et sur sa palette, chaque image donne naissance à une nouvelle image ornée d'un Haïku Calligramme, trois petites lignes pleines de douceur et de sensibilité. On comprend aisément que son blog soit devenu une référence et un hâvre de paix pour tous les poètes en herbe ou confirmés. Elle peut être fière de ses 50.000 visiteurs mensuels!
Les êtres humains sont peu présents dans son oeuvre, hormis parfois quelques silhouettes prises en contre jour sur la plage, ou des petits groupes d'enfants photographiés avec discrétion. Est-ce par choix? Est-ce une marque de timidité? Je ne sais pas. Pas de trace humaine même dans les archives de la catégorie "L'Amour", mais peut-être est-ce moi qui ne sait pas lire la tendresse et la passion dans ces notes poétiques.
Ossiane m'avait proposé de choisir une photo dans son album pour illustrer cet article. J'ai été bien incapable de faire ce choix, et je me suis rabattu sur une capture d'écran de sa page d'accueil glanée sur le Net, j'espère qu'elle ne m'en tiendra pas rigueur.
Kenavo, Ossiane, et bon vent à l'Oeil Ouvert.
Rédigé à 11:13 dans Photographie, Poésie | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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